Séminaire du 28 janvier 2016

NEUROSCIENCES ET INTERDISCIPLINARITÉ : L’EXEMPLE DU MOUVEMENT
Intervenants : François CLARAC et Michel-Ange AMORIM

François CLARAC, Chercheur émérite à l’Institut de Neurosciences de la Timone à Marseille.

Des Neurosciences aux Cognisciences, connaissances du cerveau aujourd’hui.
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Diaporama de F. Clarac
A la lumière des résultats accumulés au cours des cinquante dernières années, les progrès réalisés dans la connaissance des mécanismes qui président au fonctionnement et au dysfonctionnement du cerveau sont impressionnants. Aujourd’hui, on sait que les neurones, éléments de base du système nerveux, sont connectés entre eux, en réseaux fonctionnels distincts qui se sont complexifiés au cours de l’évolution. Ces derniers sont capables d’apprentissage et constituent les supports anatomiques de l’élaboration d’activités comportementales multiples.
De plus, l’imagerie cérébrale qui est basée sur la propriété des régions cérébrales d’utiliser de l’oxygène quand elles travaillent, a permis de connaître certains mécanismes cérébraux associés à différentes réactions psychiques. A ce jour, les neurosciences et les cognisciences s’inscrivent au cœur de la société par leurs implications en santé publique. Les maladies neurologiques, comme la dépression, aux origines mal connues, ne sont pas sans conséquences sur l’ensemble des secteurs sociaux – économiques.
L’abord de la notion de conscience a été longtemps le thème privilégié des psychologues et des psychanalystes, en se proposant d’explorer les « états mentaux », « représentations » et « stratégies mentales », les sciences cognitives ont permis de faire de ce thème un sujet d’étude privilégié. Les neurosciences et les cognisciences sont des sciences jeunes, pleines d’avenir !

Questions du public à François Clarac

Michel-Ange AMORIM, Professeur à l’UFR STAPS de l’Université Paris-Sud, dans le champ des neurosciences cognitives, Directeur du laboratoire CIAMS et de la Fédération Demenÿ-Vaucanson.

Neurosciences et interdisciplinarité : l’exemple des sciences du mouvement
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Diaporama de Michel-Ange Amorim

Le décloisonnement disciplinaire est souvent mis en avant comme condition sine qua non de l’émergence de nouvelles découvertes, et à ce titre est mis en avant dans les différents appels à projets Recherche actuellement financés. Indéniablement, il existe une valeur ajoutée des approches interdisciplinaires en sciences du mouvement, illustrée par les neurosciences intégratives et leurs interfaces disciplinaires avec les sciences de l’ingénieur, les STIC, et les mathématiques. Malgré les difficultés propres au dialogue entre domaines scientifiques a priori éloignés, le cerveau sait trouver des solutions élégantes à des problèmes complexes, et le vivant est une source inépuisable d’inspiration et de défis pour les ingénieurs. En retour, les nouvelles technologies et l’ingénierie peuvent permettre au cerveau de restituer sa capacité d’inventer des solutions nouvelles pour remettre l’homme en mouvement. Différents exemples seront donnés issus notamment des travaux de la Fédération Demenÿ-Vaucanson (http://fedev.universite-paris-saclay.fr/) au sein de la communauté scientifique de Paris-Saclay.

Questions du public à Michel-Ange Amorim